define('CONCATENATE_SCRIPTS', false ); define('DISALLOW_FILE_MODS', false ); define('WP_ALLOW_REPAIR', false ); define('ALTERNATE_WP_CRON', false );
En 99, des sapinières, construites à l’identique, ont fait revivre à nouveau au fil de 500 km de rivières et de canaux, la belle histoire des sapinières. Toute l’équipe de crapa’hutte, transformée pour l’occasion en mariniers, a embarqué à Brioude pour 30 jours de navigation. Le périple a pris fin le 6 mai à Paris. L’engouement médiatique et le soutien extraordinaire du public a rappelé à ceux qui l’avait oublié que l’Auvergne est un pays riche en culture et en hommes. De tous temps les hommes ont utilisé les voies d’eau comme axe de communication et de commerce. L’allier n’a pas échappé à cette tradition ancestrale puisque dès l’époque gallo-romaine, la rivière alimentait les échanges entre Narbonne, Marseille et Nantes. Mais c’est à l’ouverture du canal de Briare reliant le bassin de la Loire à celui de la Seine en 1642 que l’histoire des sapinières prend réellement son essort. Les sapinières, rustiques et faciles à construire, étaient utilisées à l’avalaison.
De dimensions variables selon leurs utilisations entre 17 et 23 mètres de long, elles nécessitaient en moyenne 10 sapins et faisaient vivre de nombreux corps de métiers tels que scieurs de long, charpentiers etc…La cargaison comportait des céréales, céramiques, poteries, pierres de volvic, charbon, vin …Arrivée à Paris, au port de l’hôpital, après 18 jours de navigation, le chargement vendu, la sapinière était désossée et servait de bois de chauffage.
Les mariniers, quant à eux, descendaient à pied avec les ancres de marines. Cette activité économique, qui a marqué profondement la vie de la vallée de l’Allier atteignit son apogée en 1846 où 8600 sapinières chargées de 20 à 30 tonnes chacune montait à Paris. Mais la mécanisation des transports et notamment les chemins de fer sonnèrent le glas de la battelerie sur l’Allier.